Mise en fourrière immédiate.

En fait, c'est ça mon problème. J'ai trop d'amour à donner et j'ai trop d'amour à recevoir. A chaque fois qu'un mec s'intéresse à moi, je fonce tête baissée parce que ça me suffit, ça me comble bien assez. Peu importe qu'il veuille juste baiser, qu'il soit sérieux et amoureux ou bien indécis. Il est là, ça me suffit, je l'étouffe de mon affection insupportable et il prend peur/se lasse de me baiser/se rend compte qu'en fait, je suis pas si bien que ça. 

Damn, I'll never get a shot at true love.

J'ai l'impression que personne ne me comprend. Je ne demande pas grand chose. Je veux juste quelqu'un de gentil et qui me supporte. Je sais que ça peut être beaucoup, de me supporter. Je suis en manque constant d'affection. Il faut gérer mes problèmes avec la nourriture. Et mes crises. Et ma peur inconditionelle d'être abandonnée. Et mon manque de confiance en moi. Et mes complexes.
Sauf que je suis un peu tout ça.

   Mais si quelqu'un nous aime vraiment, il accepte tout ça, non ?     

Je crois que j'en ai juste un peu marre de tout ça. Je crois que j'en ai juste un peu marre de moi.
J'ai plus envie de mentir. J'ai plus envie de sortir de ma chambre. J'ai plus envie de parler. Je veux juste pouvoir écrire ce que je veux sur internet, je veux juste écrire des fictions et regarder des séries jusqu'à deux heure du matin.

        J'ai peur de mourir seul sans avoir connu l'amour.

Et soudain, j'entrevois la vacuité de notre existence

(oui ça fait 3 articles de blog en moins d'une heure alors que ça fait des mois que j'écris plus)

En fait, je comprends pas pourquoi j'ai tout pour être heureux, justement. J'ai des bons résultats, un copain, des amis formidables. Mais j'ai l'impression de rien mériter. Que je devrais tout rendre, que rien n'est à moi. Je comprends pas.

J'en ai marre.

Mais arrête, Antoine, arrête. Tu te fais du mal pour rien. Tu te rends pas compte. T'as tout, je dis bien tout, pour être heureux mais tu as peur alors tu envoies tout en l'air.

Arrête.

Je lis une fanfiction, avec un mec anorexique. Et j'arrive pas à me dire que moi, je me sens pareil que lui. Ok, je ne vomis pas on purpose, je mange tous les jours et tous mes repas. Mais je me sens tellement *gros* du haut de mes 53 kilos. Gros. C'est le mot. Je vois de la graisse de partout. Et quand je vais vraiment mal et que je saute un repas, je me regarde dans le miroir et je me trouve mieux, le ventre plus plat, les cuisses plus fines. Là tout de suite maintenant, mon repas serait mieux à l'extérieur que dans mon ventre, je me sens lourd et gras. Oui, je sais, je pèse 53 kilos.

Normalement, quand je suis en couple (OUI JE SUIS EN COUPLE), je me sens mieux et du coup j'arrête de me trouver gros. Mais là, je crois que j'ai atteint des sommets dans la non-confiance en moi. Je remets tout en question, tout ce que je fais, c'est épuisant. Je ne m'aime pas, je ne veux plus sortir de chez moi, les cours me font chier, j'voudrais rester sur internet toute ma vie, parce que sur internet, je ne suis qu'un mec comme ça, qui peut être sûr de lui et qui se la joue Bitchy avec tout le monde. En vrai je m'écrase et je me terre. J'aimerais que les gens arrêtent de me faire des compliments, parce que vraiment, je les comprends pas. Je suis petit gros moche et con.

Des fois, je me dis "A quoi bon avoir une famille ? A quoi bon avoir des enfants ?". C'est vrai, les parents peuvent nous bousiller à un point, c'est fou. Un père alcolique, un père absent, une mère peu aimante. Et c'est parti pour une vie de galère. Si quelqu'un, un jour, veut des enfants et qu'il me lit, surtout, qu'il se demande s'il pourra vraiment les rendre heureux, ces gosses. Pas la peine d'en faire si c'est par égoïsme. On ne fait pas des enfants parce qu'on a peur de la mort, de la vieillesse. On fait des enfants parce qu'on veut leur offrir une vie qu'on n'a pas eu, peut-être. Alors pourquoi j'ai eu un père nul ? Pourquoi il était pas là quand j'étais petit ? Il dit qu'il m'aime, mais moi j'y arrive pas. J'ai pas de papa, et ça fait mal quand on y pense, même si on essaye de pas l'avouer.

Et pourtant, j'adore les gosses. J'veux les rendre heureux. Je ré-équilibre l'univers.

Tu vois, là, maintenant, tout de suite, j'écris. Alors que ça faisait longtemps que ça m'était pas arrivé.

Petit récapitulatif de ma vie : échec amoureux, réussite scolaire. J'vais au Parc l'année prochaine, en internat. Je flippe à mort, mais chut, on le dit pas, on sourit et on répond que non, on a pas peur, et qu'on verra bien sur place.

Echec amoureux, disais-je. Et ce soir, j'écoute du Aaron parce que c'est encre plus dépressif et que du coup ça m'aide à écrire. Tant pis pour moi, tant pis pour les autres, je bad un peu mais c'est pas grave. Ca me manque, d'être en couple. Moi j'étais bien, en couple. C'était cool. Enfin, pas de quoi se tuer, maintenant. Juste assez pour pas être bien certains soirs, quand j'y repense un peu trop. Juste assez pour partir loin des autres en soirée et pleurer son sâoul. Et envoyer des messages de dépressif. Pas à lui, non. A elle, ou elle. Celles qui peuvent me faire sourire.

Bref, je sais pas quand je ré-écrirais, ni sur quoi. A vrai dire, c'est un peu quand j'en aurais besoin je pense. Sinon, si quelqu'un passe par là et qu'il comprend ce que je dis, parce qu'il l'a vécu/le vis (ne soyons pas pessimiste en mettant le vivra forcément un jour parce que l'amour c'est de la merde), qu'il me laisse quelque chose. Ou pas, en fait, il fait comme il veut.

Aaron, encore.

Si tu savais à quel point je t'aime, sisii. Tu as pris une place importante rapidement. Un an de répétition de théâtre, et c'est bon, je veux plus te perdre. Tu me manques continuellement, ton rire, ta joie, tes phrases merdiques, toi. Le rire vibromasseur, c'est nous. L'assassinat programmé des cons du théâtre, c'est nous. King Jouet, c'est nous, ainsi que le champommy. Père et mère Ubu, c'est nous, plus que jamais. On ira loin ensemble, tu resteras dans ma vie à jamais. Je t'aime, je t'aime, je t'aime. T'es belle, mon Coeur. T'es ma sœur jumelle, oublie pas. T'es celle qui prend des photos jolies avec ma gueule moche dessus. T'es celle qui me sublime. T'es celle qui me rend heureux. Quand je suis avec toi, le temps s'arrête, tellement je ris. J'en ai mal au ventre, tellement je ris. T'es belle, tellement tu ris. J'aime t'attirer les vieux pervers, j'aime descendre avec toi, j'aime te voir sourire, te voir heureuse, te voir oublier la misère quotidienne pendant quelques secondes.
"Everybody loves a winner, so nobody loved me". You make me become a winner.

Tu pourrais vivre cent ans, que je voudrais vivre cent ans moins un jour, pour ne pas passer une journée sans toi. Tu pourrais vivre à NY que je te trouverais dans cette ville, je te chercherais sans fin, jusqu'à te croiser par hasard.

Love you, Ubu de mon cœur.

Je l'avais trouvé magnifique en magasin. Une fois portée chez moi, j'étais pas ravi.

Des avis ?

Sinon, j'ai investi dans une valeur sûre : une écharpe Zarra

Et si vous voulez voir le détail du tissage :